lundi 21 décembre 2009

Soit doux...



Quoi que tu choisisses de faire 
(ou de ne pas faire),
n'oublie pas d'...

être Doux avec toi-même.


dimanche 20 décembre 2009

Le Feu du Forgeron

Celui ou celle qui veut vraiment découvrir la vérité au sujet de lui / elle même doit, un jour,cesser de fuir sa propre souffrance.

Se retourner.

Et y plonger pour regarder en face la vérité, la vérité de ce qui EST.

La souffrance est comme le feu du forgeron. Elle brule et brule encore la lame (l'âme) de notre être afin que celui-ci soit purifié / libéré de tout ce qui l'empêche d'être lui-même.

Nous sommes déjà l'être que nous sommes et nous sommes déjà au bon endroit ici et maintenant. Seuls les jugements au sujet de la vérité de ce qui EST nous en sépare en esprit.

Courage et détermination pour tous ceux et celles qui ont soif de cetle vérité au sujet d'eux mêmes et de la Vie.

jeudi 10 décembre 2009

Mais même la coquille du moi est importante...

Le post  précédent nous parlait de la comparaison du moi de surface avec la coquille de l'oeuf ou l'écorce de la graine qui devait finir par éclater pour laisser finalement sortir le poussin ou le fruit qui se trouvait à l'intérieur.

Il ne faut pas oublier que cette sorte de carapace figée qu'est le moi de surface est lui aussi important finalement. Pourquoi ? Et bien comme la coquille de l'oeuf, il est la protection du lieu secret de la nouvelle naissance... celle de l'être qui se trouve à l'intérieur.

Mais le danger, c'est que ce moi de surface, cette coquille soit anormale et ne permette pas la gestation de l'être ou bien que cette coquille soit trop dur pour le laisser sortir.

Voilà pourquoi le moi de surface, le moi conditionné doit être suffisamment fort mais en même temps prêt à céder sa place à une manifestation plus vaste, plus pleine et plus vivante de la vie que nous portons tous au plus profond de nous (même si ce profond est juste là, tout proche, plus proche que notre propre souffle).

vendredi 27 novembre 2009

Aïe, c'est dur !

Ce que j'appelle le moi personnel ou le petit moi est comme la coquille de l'oeuf ou l'écorce de la graine, il faut que cela éclate pour que ce qui est à l'intérieur puisse se révéler... Nous ne voudrions tout de même pas rester là figé comme une coquille toute notre vie non ?! (rires!!!!!!!)... Bon allez, j'arrête de faire l'oeuf (rires!!!).

jeudi 26 novembre 2009

OUI et MERCI

Le véritable chemin de maturation peut se résumer en 2 mots :

Oui   -   Merci

Ces 2 mots représentent l'essence de l'attitude vers laquelle nous devons tendre si nous voulons être vraiment sérieux dans notre démarche spirituelle.

Le Oui correspond à l'acceptation de ce qui EST.

Le Merci correspond  à la gratitude pour ce qui EST.

Alors il y a une chance de s'approcher de la Vie Totale... nous avons le droit de ne pas être d'accord avec cela, mais alors il nous faut regarder pourquoi... et l'on s'apercevra surement que l'on est dans le Non et/ou l'ingratitude ou la non reconnaissance de la justesse de ce qui EST.

Bonne route...

jeudi 5 novembre 2009

Juste être Soi..

Fondamentalement, il n'y a qu'une seule chose qui importe, c'est d'être Soi.

Pas le Soi que nous rèvons d'être... non, seulement le Soi que l'on est maintenant.

Et c'est là La difficulté pour nombre d'entre-nous car nous voulons être autre chose que ce que nous sommes.

Nous ne comprenons pas qu'il nous faut nous accepter tout entier tel que l'on EST maintenant pour avoir une chance de connaitre la paix et la joie de l'être. Mais nous sommes tellement habitués à juger les choses et les êtres, tellement habitués à fuir la réalité pour ce que l'on aimerait qu'elle soit, tellement habitués à rejeter tout ce que l'on ne considère pas comme bien en nous, que nous passons totalement à coté de notre vie et de qui nous sommes vraiment.

Il nous faut accepter notre propre noirceur, notre propre obscurité si nous voulons un jour pouvoir la transcender, la dépasser pour découvrir la Lumière que nous portons au plus profond de nous...

Seulement nous sommes souvent déjà tellement étouffés, que nous courons avidemment derrière ce que nous avons nous-mêmes tués en espérant le rattrapper un jour... Il ne s'agit pas de s'embourber dans nos problèmes et nos manques mais plutot simplement reconnaitre qui l'on est et laisser cet être s'exprimer...alors le Miracle de la Vie peut commencer à fleurir au sein de "notre" propre vie...

La Vie est merveilleuse...
...si on la laisse être...
mais souvent je me surprends en train de l'étouffer...
alors j'essaie de relacher ce qui l'empêchait de respirer...

samedi 24 octobre 2009

A méditer...



S'OFFRIR au lieu de souffrir




mardi 20 octobre 2009

Se libérer la tête et le coeur...

Après le petit post audio sur l'automne, revenons à la possibilité de nous guérir. Je parle ici de guérison de l'être et non pas de guérison du corps qui est réservé aux seuls médecins.

Nous avons vu que les pauvres en esprit et les coeurs purs étaient promis à la plus belle des réalités. Mais... comment être pauvres en esprit et avoir un coeur pur ? Ce ne sont pas des choses que l'on obtient par notre seule volonté de les vouloir.

On parle ici d'un cheminement de maturation qui, par un certain "travail" sur nous va nous permettre d'aller dans cette direction de pauvreté d'esprit et de pureté de coeur.

Pour être pratique, je vous invite à pratiquer la démarche suivante :

Installez-vous confortablement et fermez les yeux (ou gardez-les ouverts si vous préférez)

1- lorsque vous avez une pensée qui vous torture, qui vous obsède, qui vous angoisse, qui vous empêche d'être ici et maintenant, posez-vous cette question: " Comment je me sens lorsque je pense à ........(à ce qui vous tracasse...)?"
Sentez comment vous vous sentez sans rien censurer (je me sens mal, tendu, anxieux...)
Il ne s'agit pas de se plonger dans l'angoisse mais de prendre conscience de comment on sent tant que l'on adhère à cette pensée, croyance, concept...

Ensuite 2- Posez-vous la question : "Comment je me sentirais sans cette pensée, croyance...?"
Sentez comment vous vous sentiriez sans cette pensée. Allez-y imaginez le, vivez-le, sentez-le !

Maintenant que vous avez pris conscience de ce que génère cette pensée et que vous avez pris conscience de comment vous seriez sans celle-ci, il vous faut simplement savoir ce que vous voulez faire de tout cela.

Donc 3- Posez-vous la question :" Est-ce-que je préfère garder cette pensée ou en être libre ?"
Répondez à cette question. Si vous préférez la garder (ce qui est votre choix), alors prenez simplement conscience de ce que cela implique. Si cela vous convient, ok pour le moment vous préférez garder cette pensée. Peut-être reviendrez-vous à ce questionnement un peu plus tard. Surtout, ne forcez rien et respectez votre choix.

Si vous préférez en être libre (ce qui est aussi votre choix), alors il va falloir vous demander quand est ce que vous voulez en être libre ?

Donc 4- posez vous la question quand ? Maintenant, dans 10 minutes, dans 3 heures, dans une semaine... Choisissez ! Puis dites vous " Je choisis d'en être libre .....(dites votre choix) ou je choisis de l'abandonner..... (dites votre choix). Dites cela sans forcer mais avec la conviction douce et ferme de lâcher-prise quand vous l'aurez choisi. Restez à sentir comment vous vous sentez, voyez si la pensée est toujours aussi présente ou un peu/beaucoup moins...

Si c'est totalement libéré...super, sinon super aussi (rires!!!). Non trêves de plaisanterie, sinon et bien vous reprenez tranquillement le protocole au 1.

Il est normal que le lâcher-prise demande de refaire le protocole sur la même problématique plusieurs fois.

Si l'on fait cela régulièrement, on se débarrasse de ce qui nous encombre. Ici, on le fait avec une pensée, mais c'est idem avec une émotion.

On résume :

1- Comment je me sens lorsque je pense à..., ou lorsque j'ai cette pensée ....?
2- Comment je me sentirais sans cette pensée ?
3- Est-ce que je préfère garder cette pensée ou en être libre?
4- Je choisis d'en être libre maintenant/dans 10 minutes/ dans 3 jours...

Lors de mon travail de recherche sur la libération de l'être, j'avais mis en place les 2 premières questions, ce qui permettait une prise de conscience de l'influence perturbatrice de ces pensées sur notre esprit. Puis, j'ai complété avec les 2 phases suivantes lorsque "par hasard", j'ai rencontré la méthode SEDONA ( la méthode de Lester LEVENSON) - http://www.methode-sedona.com/

Si vous êtes gentils (rires), je vous proposerais d'autres outils pour avancer sur votre chemin... vers ici !

mardi 13 octobre 2009

Ce matin d'automne...

Je vous offre aujourd'hui un petit texte sur l'automne qui m'est venu lors de ma petite promenade matinale. Si vous souhaitez l'écouter au lieu de le lire, il vous suffit cliquer sur le petit player ci-dessous sans oublier de mettre du son sur votre ordinateur. Je vous souhaite bon voyage...( durée de l'enregistrement-5minutes environ)




tilidom.com



Ce matin, ... la fraîcheur de la rosée perle sur l'herbe folle de la prairie.
Les mésanges gazouillent de leurs petits chants mélodieux en sautant et virevoltant sur les branches des grands platanes... L'automne arrive doucement, glissant subtilement sur la terre pour annoncer la fin de l'été.

Ceux qui redoutent cette période de l'année, pourtant pleine de couleurs chatoyantes, pourraient, au lieu de se soumettre à leur triste nostalgie, s'ouvrir à toute la magie de cette saison merveilleuse et pleine de mystères.

La voir, la sentir, la toucher... la vivre pleinement dans un accueil total et libéré !

Au loin... vers l'est... le brouillard léger tamise le soleil encore levant. Les totems modernes de l'électricité sont un peu voilés par ces milliards de gouttelettes en suspension. C'est un tableau superbe... l'odeur fraîche du matin est un pur parfum de bonheur délicat.

A peine l'esprit est-il happé par une pensée que tout ce miracle m'échappe soudain. La grâce de la vie est à ce prix. Il faut accepter d'y être sensible, d'y être ouvert. Elle se donne et se donne encore à chaque instant par une multitude de choses et de gestes simples. Mais combien sommes-nous à vraiment l'accueillir? Combien sommes-nous à crier notre besoin de vie alors que nous y sommes plongés tout entier en permanence?

Etre présent, conscient, attentif, accueillant... pour recevoir la grâce, la magie, les mystères et les merveilles de ces matins d'automnes qui, une fois passés, ne seront plus jamais. S'ouvrir simplement pour recevoir ce que la Vie nous offre MAINTENANT.

Ouvrir ses sens pour goûter la fraîcheur de la rosée d'automne qui se sent jusque dans l'odeur de la mousse... pour vivre la caresse du vent qui danse et vole dans sa course joyeuse... pour s'émerveiller des couleurs de feu dont les arbres se parent avant de se déshabiller pour mieux aller dormir....Voir et sentir chaque chose comme elles sont...pour ne rien perdre de ce miracle, qui, une fois passé ne sera jamais plus...

Simplement écouter sans effort la cacophonie des petits oiseaux de nos jardins, insoucieux de l'hiver qui s'approche, juste espiègles de profiter de chaque seconde qui passe comme s'ils s'abreuvaient du jus délicieux s'écoulant d'un fruit mûr... Accueillir peut-être leur joie perceptible dans leurs milliers d'échanges sonores...alors si nous sommes suffisamment offert à ce spectacle d'automne pour vraiment le recueillir, peut-être goûterons-nous aussi à la joie qui monte sans prévenir des profondeurs de l'être, lorsque nous sommes devenus réceptacle et calice dans lequel est délicatement recueilli l'essence de la Vie...



mercredi 30 septembre 2009

Bienheureux...

Le post précédant avait pour titre " Guéris-toi...".

Dans ce blog, il est question de nous connaître nous-mêmes afin de reconnaître les mécanismes qui sont à l'oeuvre en nous. Ensuite, lorsque les choses sont vues telles qu'elles sont, alors nous avons le choix. Soit laisser comme c'est, soit décider de faire autrement.

Avant d'en venir au Comment faire, j'aimerais vous citer 2 passages des évangiles ( en fait un extrait du sermon sur la montagne - Matthieu 5.3 et 5.8 ). Ne craignez rien, loin de moi l'idée de vous convertir au Christianisme. Je voudrais seulement vous citer ces 2 passages, pour que chacun puisse se rendre compte que l'on trouve dans les évangiles un enseignement qui concerne la libération de l'être humain. En effet, bien compris, l'enseignement du Christ, loin d'être dogmatique, est un souffle de braise qui nous ramène vers la plus haute possibilité de l'Homme. Sachez enfin que l'on peut parfaitement "profiter" de cet enseignement sans appartenir à aucune église.

Alors, rappellons-nous qu'ici, ce qui nous intéresse, c'est nous connaître afin de découvrir ce qui nous empêche d'être... oui, ce qui nous empêche d'être vraiment. Et le post précédent nous disait "guéris-toi pour accueillir la petite vibration pure de la présence".

Alors voilà, à Matthieu 5.3, le Christ dit " Bienheureux les pauvres en esprit parce que le royaume des cieux est à eux" et un peu plus loin, en Matthieu 5.8 " Bienheureux ceux qui ont le coeur pur parce qu'ils verront Dieu".

Je vous demande de bien vouloir oublier vos anciennes conceptions erronées (veuillez m'excuser de traiter vos conceptions d'erronées, mais aucun concept au sujet de Dieu/de la Réalité/de la Vie ne peut être vrai, ceux-ci étant par nature indéfinissables). concernant le royaume des cieux et de Dieu (ou de tout autre nom que vous voudrez lui donner), pour pouvoir comprendre l'essence de tout cela. En effet, soyez neuf de toute image pour accueillir sans parasite ce qui vous est proposé ( ensuite si vous voulez retrouver vos vieilles images, libre à vous de le faire...après ).

Donc le Christ parle des pauvres en esprit et de ceux qui ont le coeur pur. Apparemment ceux-ci sont promus au plus grand des bonheurs. Qu'est-ce que tout cela veut dire ?

Les pauvres en esprit, ce sont ceux qui sont désencombré de tout le superflu de leur contenu mental (pensées parasites, jugement, concepts ...).

Les coeurs purs sont ceux qui ont "nettoyé" et guéri leurs émotions, ceux qui n'y sont plus identifiés.

Maintenant, regardons ce qui nous fait souffrir, ce qui nous torture, ce qui nous dévore, ce qui nous fatigue, ce qui nous limite ... Alors ? Et bien OUI ce sont nos pensées et nos émotions.

Le message est simple et clair. Ceux (et celles... ne vous inquiétez pas mesdames vous êtes concernées aussi) qui sont libres de leurs pensées et de leurs émotions connaîtrons :

- le royaume des cieux et verront Dieu (ça, c'est pour le langage religieux... et pour ceux qui y sont allergiques, voyez ci-après),

- le bonheur et l'épanouissement et verront la Réalité telle qu'elle est vraiment (dans toute sa beauté et sa perfection innée).Voilà pour la version laïque.

Alors oui, la guérison véritable, celle qui ramène l'Homme vers sa véritable dimension commence par là.

Dans le prochain post, nous verrons une "méthode" pour nous aider à aller dans ce sens.

mercredi 23 septembre 2009

Guéris-Toi !

Souvent, je me promène ou je sors les poubelles. Eh oui, on peut être pleinement présent même en sortant les poubelles. Ca fait toujours rire certains de mes élèves quand je leur dis ça. Ou bien je conduis pour aller quelque part et, bien qu'il ne se passe rien d'exceptionnel (quoi que, même l'instant le plus banal est un moment unique), je suis heureux, profondément heureux (il m'arrive aussi de ne pas l'être - rires !), comme si tout, dans cet instant, était parfait.

Lorsque j'observe, que je regarde ce qui se passe en moi dans ces moments, je constate une chose : c'est que je suis SANS ATTENTE aucune. Je suis seulement ici et maintenant, sans effort, à vivre pleinement cet instant.

Et chose importante, cela EST comme cela sans aucun effort de ma part. Cela EST tout simplement. Et dans ces moments, je me sens intensément vivant.

Alors, GUERIS-TOI de ce qui t'empêche d'être simplement là
et accueille SANS EFFORT & SANS ATTENTE
la petite vibration pure de La Présence de l'instant !

lundi 21 septembre 2009

Chaque conscience...

Chaque conscience individuelle est un point d'ancrage, une percée par laquelle la Vérité du Réel peut être "tirée" jusque dans la matière, la société, le monde...

Chaque individu ( vous, moi, le voisin, le/la collègue, les enfants désobéissants, le vilain mari, le gentil aussi, idem pour l'épouse, la belle-mère...enfin TOUT LE MONDE ) est donc l'opportunité formidable d'amener à la manifestation la merveilleuse vibration pure de la Présence de l'UN, de la Conscience unique pleine et entière, non fragmentée et non divisée.

Nous sommes donc, TOUS et TOUTES, un moyen, un outil, par lequel la Grande Vie cherche à évoluer pour exprimer une forme de plus en plus élevée d'elle-même dans la matière dont nos corps font partis.

Voyez à quel point nous sommes tous "importants".
Voyez à quel point nos corps peuvent être le terrain d'une oeuvre formidable, celle de la tentative d'exprimer, de manifester le reflet le plus pur de la Conscience.

Si nous prenons conscience de cela, nous nous regarderons tous et toutes, les uns les autres avec un regard différent. Nous verrons également nos corps bien autrement de ce que l'on a voulu nous en dire durant les siècles précédents...

Chacun de nous à sa place sur cette terre.
Chacun de nous à le droit de vivre et d'exprimer ce qu'il est.
Chacun de nous est la cellule d'un corps immense et unique...

Et n'oublions pas une chose, c'est que la plupart d'entre-nous sont le terrain d'un combat intérieur souvent violent. Puissions-nous nous le rappeller lorsque nous nous apprêtons à juger autrui sur son attitude, la parole dite ou le geste fait.

jeudi 17 septembre 2009

Tu es déjà là...


Tu es déjà en moi
Comme le Silence est déjà là derrière le bruit,
Comme l'immensité du Ciel bleu est déjà là derrière les nuages.
Tu es déjà là en moi,
Déjà là...

mercredi 16 septembre 2009

Mon Yoga, ma Méditation, mon "Travail"...

Mon Yoga, ma Méditation, mon "Travail", c'est :

Sans attente,
Sans effort,
Juste être là,
Conscient des cellules de mon être tout entier,
Et me rendre perméable, disponible à la petite vibration pure et merveilleuse de la Réalité telle qu'elle EST, de la Conscience non conditionnée, de la Force non encore divisée, de... Dieu ( pas le Monsieur avec une barbe blanche), ... ou de tout autre nom que vous voudrez bien donner à ce Quelque chose d'indéfinissable mais ô combien vivant et nourrissant,
...juste cela, seulement cela...
Voilà mon Yoga, ma Méditation, mon "Travail"...

lundi 14 septembre 2009

Trouves-le...

Trouves le lieu en toi où est la division et la séparation...

Trouves-le et regardes-le...

Et découvres ce qu'il est vraiment...

Vois la vérité de ce qui se passe en toi...

Regardes et regardes encore... n'ai pas peur de voir les mécanismes de ton propre fonctionnement...

Un jour vient où nous voyons enfin que nous ne sommes pas obligés de rester soumis à l'influence des pensées captées par notre cerveau... Lorsque ce jour arrive, nous comprenons à quel point nous sommes habituellement prisonniers. Prisonnier d'une influence sournoise et invisible qui nous prive tout simplement de la chose la plus importante au monde : ETRE NOUS-MÊMES

Regardez par vous-mêmes et vous allez découvrir une chose incroyable : quelque chose que l'on appelLe le mental s'est installé aux commandes de votre être. Cependant, cela est si subtil, que la majorité des gens ne s'en apercoivent même pas.

Réveillons-nous et retrouvons-nous nous-mêmes !

vendredi 11 septembre 2009

Juste se laisser faire...

Juste se laisser faire par la Conscience non conditionnée, non fragmentée...
Juste cesser de lutter et de résister à la manifestation de la Vie merveilleuse...
Seulement cela...
Cesser de résister et être...
Etre simplement là... conscient et présent, sans résistance ni attente...
Et laisser le miracle de la Vie se déployer enfin !

jeudi 10 septembre 2009

Sans le mental mensonger...

Sans le mental mensonger, nous verrions toute la merveille qu'est le monde et la Vie...

Lorsque nous regardons, nous ne voyons pas ce qui EST vraiment, nous voyons la Réalité déformée par le filtre mental à travers lequel nous regardons...mais nous sommes tellement hypnotisés par toutes ces pensées, que la majorité d'entre-nous ne savons même pas que NOUS NE SOMMES PAS CES PENSEES.

Nous sommes "quelque chose" qui n'a rien à voir avec toutes les croyances, les concepts, les schémas de pensée auxquels nous adhérons. Nous pouvons même dire que NOUS NE SOMMES VRAIMENT NOUS-MÊMES que lorsque nous sommes libres de la pensée.(oui je sais ça a l'air déprimant... pourtant c'est tout le contraire, c'est seulement là que nous sommes vraiment vivant).

mardi 18 août 2009

Mon histoire personnelle...

Mon histoire personnelle, votre histoire personnelle, notre histoire personnelle... ne sontque des histoires MENTALES que l'on se raconte dans nos têtes... et cela n'a rien, mais alors vraiment rien à voir du tout avec la Réalité de la Vie telle qu'elle EST vraiment.

NOUS NE VIVONS PAS VRAIMENT,
NOUS PENSONS PLUTOT NOTRE VIE

Le "Travail", c'est de découvrir cela au quotidien dans chaque minute qui passe...

samedi 8 août 2009

Soit tranquille...



Soit tranquille,

Tout fait partie du Chemin...

Tout EST le Chemin !


vendredi 7 août 2009

Juste là sous le mensonge...

En fait, le "Travail" est simple (je n'ai pas dis facile).

Il s'agit de lâcher l'incrustation du mental mensonger qui déforme la Réalité telle qu'elle est.

La Réalité est merveilleuse telle qu'elle est car elle est ce que nous sommes. Et ce que nous sommes est exactement ce dont nous avons besoin pour être parfaitement libre et paisible.

Juste découvrir la Réalité sous le mensonge du mental... alors le "miracle" de la Vie est là. La Vie s'occupe parfaitement d'elle même...

vendredi 24 juillet 2009

Une autre Vie...

Parfois, en regardant la Vie se dérouler ici, dans l'instant, je sens quelque chose de grandiose, de merveilleux, une puissance extraordinaire qui est là, juste là, mais à laquelle je n'ai pas accès.

C'est très difficile de décrire cette sensation. C'est un peu comme une frustration, comme si on sentait l'odeur d'un bon plat mais que l'on ne puisse pas encore le manger. C'est comme quelque chose d'encore invisible, mais bien réel qui EST déjà là, mais que ma conscience n'arrive pas encore à pleinement appréhender ( ou accueillir...).

Ce n'est pas simplement une force, c'est une sorte d'ensemble, de globalité indescriptible comme si le monde et la vie que nous percevons n'étaient que la surface de quelque chose d'autre de BEAUCOUP PLUS VIVANT, FORMIDABLEMENT PLUS VIVANT. Dans ces moments, c'est comme si je sentais battre le puissant coeur de la Vie.

Vraiment, il y a une autre Vie, mais elle est déjà là ici et elle est dans cette vie...

Une autre Vie
déjà là dans cette vie...

mercredi 15 juillet 2009

Y a-il une autre façon de vivre ?

Y a t-il une autre façon de vivre, une autre façon d'être, totalement neuve, nouvelle et fraîche ?

Va t-on pouvoir en finir avec cette façon de vivre actuelle ou le conflit et la souffrance remplissent nos têtes, nos coeurs et nos vies ?

Ne croyez pas que je sois pessimiste ou négatif. Non, mais lorsque l'on regarde vraiment comment l'être humain fonctionne actuellement, on découvre que la base du mécanisme sur laquelle nous nous appuyons pour vivre est la tension et le conflit.

Et même ceux et celles qui veulent développer un certain positivisme (qui n'est que l'opposé du négatif) ne résolvent pas l'équation. Bien évidemment, on peut-être plus serein et plus épanoui lorsque l'on remplit sa conscience de positif plutôt que de ne laisser la place qu'à du négatif. Mais la question qui est posée ici dépasse cette notion dualiste du positif et du négatif.

La question est toute autre.

Il s'agit de savoir s'il n'est pas possible, non pas d'améliorer ou de changer notre mode de fonctionnement actuel (je parle du mode de fonctionnement de l'esprit), mais plutôt de voir que ce mode de fonctionnement, par son mécanisme même, est ce qui génère notre souffrance.

Il ne s'agit donc pas de modifier ou d'améliorer ce mécanisme, mais de voir s'il n'y en a pas un autre complètement différent.

Car est-ce le summum de l'évolution que de fonctionner à partir d'un mental qui nous étouffe et nous limite?

Et j'insiste pour dire que nous ne cherchons pas simplement à remplacer nos croyances mentales limitantes par d'autres....un peu moins limitantes (même si cela peut-être fait ).

Mon questionnement et ma recherche est : existe t-il un nouveau mode de vie qui nous libère du besoin même de la croyance, du besoin même d'être soumis au mental?

Je crois que oui !

La réponse vient de l'évolution de la Vie elle-même à travers le règne humain.

Je crois que l'Homme vit à travers le mental depuis suffisamment longtemps pour y avoir découvert l'individualité. La Vie nous propose maintenant de passer au stade suivant. Celui ou le mental dualiste doit être dépassé. Il a eu son utilité :développer la notion d'individu, mais maintenant, la Conscience a besoin d'un autre outil pour continuer son évolution (ou du moins faire évoluer sa manifestation dans la matière ).

Nous sommes à un moment unique de l'histoire de l'évolution de la Conscience et de la Vie. Celui où la possibilité d'abandonner le conflit et la souffrance devient réalité.

Une nouvelle manière de vivre nous appelle. Et celles et ceux qui l'entendent vont être (où sont même déjà) les nouveaux aventuriers de l'exploration d'une possibilité extraordinaire :

l'avènement d'une forme de Vie libre,
totalement libre des limites que le mental dualiste impose à notre conscience.

lundi 6 juillet 2009

Il ne s'agit pas de rejeter le mental...

Très souvent, lorsque l'on prend conscience que c'est l'identification à nos pensées qui crée la souffrance en nous extirpant de l'accueil de la présence de l'instant, il y a la tentation de rejeter les pensées et tout le contenu du mental. Mais cela n'est pas la solution.

Il ne faut rien rejeter. Il faut juste laisser tomber ce qui est prêt à l'être. Et pour cela, il faut mûrir, mûrir dans la connaissance de nous-mêmes et de la Vie.

Nous sommes comme des enfants au sujet de la connaissance de nous-mêmes. Nous jouons encore avec les jouets du mental (les pensées, les croyances...). Très souvent même, c'est encore le mental qui joue avec nous (comme l'enfant se fait renverser par le chien qui joue avec lui et qu'il n'a pas encore dressé parce qu'il est trop petit).

Mais comme pour toute phase d'apprentissage, le jeu participe à notre épanouissement et notre évolution. Lorsque nous aurons fini de jouer (au mental) et que nous cesserons de nous laisser manipuler par nos propres croyances, alors viendra la moment de passer à autre chose.

Lorsque les enfants grandissent, ils abandonnent leurs jouets d'enfance naturellement pour passer à d'autres occupations. Il en va de même pour nous quant à notre propre cheminement.

Et le moment est venu pour nous de passer à autre chose.

L'évolution nous propose une autre possibilité de Vie, une possibilité nouvelle plus adaptée à l'avènement de ses possibilités supérieures qu'elle souhaite manifester dans la matière. Car c'est là tout le cheminement : la manifestation dans la matière des possibilités de plus en plus vaste de la Conscience.

Voilà à quel point nous sommes important en tant qu'êtres humains. Nous sommes la possibilité d'une manifestation de l'évolution de plus en plus vaste et pleine. Nous sommes la porte dont la Vie a besoin pour continuer d'évoluer et accomplir son dessein divin.

Il nous faut prendre conscience de cela pour apporter notre présence de conscience à cet accouchement qui se prépare, celui de l'avènement d'un être nouveau :

Nous-mêmes, plus proches de notre identité véritable et des possibilités qui l'accompagnent.

Et je ne parle pas ici seulement de l'esprit, mais également des changements au plus profond de la matière qui vont accompagner cette nouvelle naissance ( pas la matière comme nous la pensons, mais la matière telle qu'elle est vraiment).

Cet évènement qui vient est réellement la possibilité de la manifestation de la Vérité au sujet de la Vie telle qu'elle est et non pas telle que nous la croyons au travers de nos lunettes mentales. Et le plus extraordinaire, c'est que nous serons là pour voir tout cela puisque c'est... ce que nous sommes !

vendredi 3 juillet 2009

A méditer...


Question à méditer :

Faisons-nous vraiment les choses
parce que nous voulons les réaliser
ou plutôt pour faire cesser la tension
qui accompagne ce désir de réalisation ?


lundi 29 juin 2009

Pourquoi est-il tellement important d'accepter...

Pourquoi est-il tellement important d'accepter, d'accueillir les choses telles qu'elles sont ? : parce que accepter c'est dire OUI. Et que c'est ce oui qui nous permet d'écarter l'obstacle qui cache la vérité à notre vue.

Souvent on croit accepter mais ce n'est qu'un oui extérieur, superficiel. Cette acceptation là n'est pas transformatrice. La plupart du temps nous sommes d'accord pour accepter ce qui est ...acceptable ! Mais c'est ce qui est inacceptable qu'il nous faut accepter. C'est seulement là que quelque chose va changer.

Cette question d'acceptation est l'une des choses ou l'on rencontre vraiment le plus de résistance. La raison ? Tout simplement parce que ce que notre mental a décrété comme inacceptable, il ne va pas spontanément d'un coup l'accepter. C'est normal d'ailleurs. Mais lorsque nous voulons être libre, lorsque nous voulons être libre de la souffrance, alors nous découvrons que tant que nous n'acceptons pas en nous ce qui est inacceptable et bien nous créons des tensions, des conflits et nous souffrons ( la plupart de ceux qui n'arrivent pas à comprendre le principe de l'acceptation sont ceux qui restent collés à ce que leur dit leur propre mental au sujet de l'acceptation ).

Ok, prenons quelque chose de très concret qui empoisonne souvent nos vies. Choisissons quelque chose en nous que l'on considère comme un défaut et que l'on n'accepte pas, c'est à dire contre lequel nous nous battons intérieurement.

Remarquons que parfois, ce "défaut" est quelque chose contre lequel on se bat depuis des années et quelques fois même de toutes nos forces et qui malgré cela est toujours là. Et le fait de ne pas l'accepter ne fait que nous faire souffrir.

Maintenant, ce qui est très intéressant, c'est de regarder ce qui fait que ce "défaut" est considéré comme tel et pourquoi on ne l'accepte tout simplement pas comme quelque chose qui est là ( attention, je n'ai pas dis que cela ne pourrait jamais être changé... ). On peut faire ceci en prenant un papier et un crayon pour mieux se rendre compte de tout ce qui peut ressortir de cet exercice.

Alors, il nous faut nous poser des questions comme :

-qu'est ce qui fait que je considère ce "défaut" comme tel ?

- pourquoi est-ce que je ne l'accepte pas (donc que je suis en lutte mentale permanente ou quasi permanente contre cela)?

-que produit en moi cette non acceptation et cette lutte intérieure au sujet de ce "défaut"?

Bien évidemment, c'est à chacun de trouver ses propres réponses. Mais surtout, il faut vraiment vouloir voir ce qui passe réellement par rapport à ces 3 questions. Et je vous assure que vous pouvez découvrir quelque chose de fondamentalement transformateur, c'est que ce NON à ce que nous sommes, ne nous aide nullement à changer les choses mais ne fait que créer des tensions et des conflits supplémentaires ( à cause du jugement, de la culpabilité ...).

Mais, si l'on ne fait que dire "ok il faut accepter", sans avoir vu les racines de notre non acceptation , cela ne nous soulagera pas d'un iota car ce ne sera qu'un simple mensonge par rapport à notre attitude intérieure plus profonde.

Il faut vraiment ressentir, jusque dans notre propre chair, que le non de la non acceptation est souffrance en lui-même.

Pour comprendre que c'est d'accepter la Réalité telle qu'elle est qui est le plus sage, il nous faut voir la Vie comme un Tout, un ensemble cohérent. Et c'est justement en acceptant et en accueillant la Vie telle qu'elle est là, ici, tout de suite que l'on peut faire l'expérience de la liberté qui habite l'instant. Il faut vraiment comprendre cela... mais c'est difficile tant que nous cherchons absolument à lutter contre ce qui est, contre ce que nous sommes.

Ce chemin n'est pas une recherche de perfection basée sur des concepts mentaux au sujet de la perfection de ce que nous devrions être. C'est plutôt la reconnaissance de la perfection de l'instant tel qu'il est. Il nous faut cesser de vouloir être parfait ou idéal par rapport à une idée que nous nous faisons de cette perfection ou de cet idéal. Il nous faut au contraire voir et comprendre qu'il existe déjà une perfection (pas celle que nous imaginons) et que cette perfection dépasse la compréhension intellectuelle. Et c'est dans la reconnaissance et l'acceptation de la perfection de l'Ensemble tel qu'il est que nous nous retrouvons comme déjà libre.

Mais alors, est-ce que nous ne devons rien changer et rester là à ne rien faire ? Cela dépend de ce que l'on veut. Veut-on être libre ou imposer la volonté qui résulte de nos intentions mentales ?

Si on veut imposer la volonté des intentions mentales (volonté personnelle, séparée du reste de la vie) alors ce ne sera jamais l'acceptation véritable. Il en résultera toujours à un niveau ou un autre une tension ou un conflit.

Mais si on veut être libre alors il ne faut rien faire au niveau des réactions mentales. Il faut revenir au centre de l'être que nous sommes. Et à partir de là, il est possible de laisser sortir l'action juste (car libre des conditionnements du mental).

La différence, avec ce que l'on aurait fait à partir du refus et de la non acceptation, c'est que là, nous sommes UN avec la Vie (au lieu d'être contre). Cette unité, cette union nous permet de laisser faire l'action juste sans nous attacher aux résultats (qui est encore un vouloir du mental) sous peine de retomber dans l'état d'esprit d'opposition ou de possession qui nous ramène à l'identification d'être une personne séparée. Cette personne soumise aux conditionnements et qui nous laisse encore et encore dans cet asservissement mental indigne de l'être que nous sommes en vérité.

samedi 27 juin 2009

Aimer c'est ce qu'il y a de plus beau (comme dit la chanson...)

Dans l'article précédent (je crois qu'en langage de blog on devrait dire un post ), nous abordions la question de savoir pourquoi nous voulons absolument être quelqu'un à travers une vie personnelle. Et dans ce questionnement, on découvre le besoin d'être aimé.

Ce besoin (fondamental) est l'un des moteurs de l'évolution de la Conscience.

Alors, ne découvrons-nous pas la plus grande joie à expérimenter lorsque l'on se sent aimé et que l'on aime soi même. Mais n'est ce pas pour la plupart d'entre-nous aussi un chemin vers la souffrance ?

Pourquoi, est ce que l'amour humain finit presque irrémédiablement dans la souffrance ?

Il nous faut regarder cela. Il nous faut trouver la réponse en nous.

Et si nous regardons bien, nous découvrons toujours la même cause, la conscience fragmentée par l'identification à la pensée.


C'est pour cela que notre amour n'est pas entier, pas complet, mais qu'il n'est que l'expression d'un manque à combler.

Oui, je sais que cela est difficile à regarder pour la plupart d'entre-nous. Vous savez, la véritable Connaissance de soi n'est pas qu'une agréable balade spirituelle. Oh non, nous découvrons souvent des choses sur nous-mêmes que nous ne voudrions surtout pas voir. Mais, si nous voulons vraiment nous connaître, si nous voulons vraiment être libre, alors il nous faut accepter de tout voir, de voir toute la vérité sur ce que nous sommes ou ce que nous croyions être.

Et là, en ce qui concerne l'amour, il nous faut découvrir, non pas parce que je l'écris, mais le découvrir en nous-mêmes, que nous n'aimons jamais vraiment totalement. Notre amour est sous conditions ( un peu comme la liberté conditionnelle des gens que l'on met en prison - vous voyiez un peu l'association des 2 - liberté et conditions).

Et bien c'est la même chose pour notre amour, mais le problème, c'est que l'Amour ne peut pas être conditionnel, sinon ce n'est pas de l'amour ( c'est plutôt : je t'apprécie ou je "t'aime" tant que tu m'apportes ce que je recherche... ouah ! et nous appelons cela de l'amour. C'est là que, si nous sommes un peu lucide, nous pouvons nous rendre compte combien nous sommes spirituellement ... comment dire ? allez, pour ne pas trop nous choquer on va employer le mot débutant. Et dire que nous avons l'arrogance de nous croire les êtres les plus évolués !

Il nous faut être humble et voir que nous sommes à un stade de l'évolution de la Conscience qui est une ouverture sur une autre possibilité, celle de découvrir qu'il existe une autre façon de vivre. Une façon ou le conflit et la souffrance ne sont plus. Ce n'est pas une utopie. Si vous faites, ne serait-ce qu'une fois l'expérience de qui vous êtes vraiment, vous découvrez un état d'être ou vous êtes un espace d'accueil inconditionnel de ce qui EST, tout ce qui EST ( et dans cet accueil total, le conflit n'est plus) et cet espace est l'Amour même.

Cet Amour là est l'énergie la plus formidable pour nourrir, guérir, satisfaire, réconforter, grandir, évoluer... Voilà pourquoi l'évolution nous amène à découvrir cette possibilité d'Amour que nous portons en nous, car c'est le joyau qui va permettre à la Vie de faire son prochain pas évolutif : manifester au grand jour le visage de l'Amour dans chaque parcelle de la création.

( peut-être qu'un jour on finira vraiment par vivre d'Amour et d'eau fraîche...)

jeudi 25 juin 2009

Pourquoi est ce que je veux être quelqu'un ?

L'histoire personnelle (ou l'identification à ce qui nous semble être notre histoire personnelle ) est le besoin d'être quelqu'un. Regardons cela ensemble.

Être quelqu'un, c'est sortir de la masse de l'inconnu pour être connu et reconnu, valorisé... avoir le sentiment d'exister. Et dans cet être qui cherche à exister, il y a une recherche et un besoin fondamental : celui d'être aimé, de recevoir de l'amour.

Tant que nous sommes identifié au moi qui se sent séparé de l'autre et du monde, notre existence est mû par ce besoin d'être aimé. Cela peut prendre des formes très différentes, même celle d'une générosité et d'une bonté extrême qui, finalement, ne serviront à son auteur que pour être reconnu comme une personne formidable ( réfléchissons à toutes ces paroles que l'on dit ou ces actes que l'on fait et qui semblent généreux. Est ce vraiment si désintéressé que cela ? Vraiment, regardons bien, car il y a là quelque chose de très important à découvrir. Quelque chose qui peut sembler extrême et déprimant mais... qui est vrai !

Tant que nous sommes quelqu'un (ou que nous croyons l'être), nous ne faisons rien qui ne soit pas intéressé. RIEN !

Il y a toujours la motivation (parfois inconsciente - cela nous rassure ...) de recevoir quelque chose en retour, même si cela est très subtil.

C'est par ce processus que l'on apprécie l'autre tant qu'il nous apporte ce qui nous intéresse. Il suffit que cela cesse et tout d'un coup, la personne aimée, appréciée... le devient beaucoup moins. Bien évidemment, on trouvera toujours que c'est de sa faute à elle (n'est ce pas vrai que nous fonctionnons de cette manière ?) Mon enfant, si tu ne fais pas cela, Papa et/ou Maman ne t'aimerons plus. Même si ce n'est pas toujours dis explicitement, c'est souvent le message qui est transmis et/ou reçu ( vous pouvez mettre d'autres personnes à la place de Papa/Maman et d'autres mots comme reconnu/apprécié/estimé... à la place d'aimer, mais fondamentalement, il s'agit toujours du même processus ).

Je sais, c'est déprimant, on se croit tellement spirituel et bon parfois... et on découvre que nos motivations profondes sont toujours égoïstes. Et si nous ne sommes pas d'accord avec cela (on en a tout a fait le droit ), c'est que nous n'avons pas bien regardé comment nous fonctionnons. Il est important de découvrir cette motivation en nous. Non pas pour nous culpabiliser, mais pour comprendre. Ne plus être dupe de comment nous fonctionnons, nous permet de faire un pas vers la connaissance des causes de notre asservissement.

Mais tout cela est "normal". C'est le processus naturel par lequel nous passons tous. Voilà pourquoi il ne s'agit pas de se culpabiliser mais de comprendre. Alors comprendre quoi ?

Si la Vie emprunte ce chemin là, c'est qu'il doit bien y avoir une raison et une bonne raison.

Aimer et être aimé n'est elle pas la chose la plus formidable ? Pourtant si on regarde on se rend compte que beaucoup de nos souffrances proviennent de cette recherche d'amour. Pourquoi ?
Parce que nous mendions cet amour pour faire cesser notre sentiment de nous sentir séparé, incomplet... nostalgie de l'unité de l'être que nous sommes.

Alors, sommes-nous condamnés à continuer à souffrir d'une manière ou d'une autre (parfois même certains vont jusqu'à renier ce besoin pour faire cesser le souffrance. Mais cela ne fait que créer un conflit supplémentaire).

La solution (comme toujours) est contenu dans le problème. Nous vivons de cette manière pour une raison, mais pour la voir, il faut vouloir comprendre que la Vie cherche quelque chose. Elle a un sens, un but (qui dépasse celui de satisfaire uniquement le confort de nos vies personnelles), il faut comprendre que la Vie est Conscience, et que cette Conscience passe par un processus qui lui permet d'aller vers la manifestation et la réalisation de son but.

Nous verrons cela dans le prochain article

Juste une précision : tout ceci ne doit pas nous faire cesser d'être aimable et de faire de bonne choses pour les "autres". Ce n'est pas parce que l'on découvre que nos motivations ne sont pas si désintéressées que l'on voudrait bien le croire, qu'il faut arrêter. En attendant mieux, c'est comme cela que ça doit se passer... mais la Vie nous "demande de passer au prochain épisode". C'est peut-être le prochain pas évolutif de notre humanité. Oui, ni plus ni moins, le prochain pas évolutif de la Vie à travers nous, chacun de nous... Comme quoi la vie personnelle peut sembler bien dérisoire à coté de cela.

mercredi 24 juin 2009

Tant que je suis hypnotisé...

Tant que je suis intéressé, voire même hypnotisé par les pensées récurrentes, les croyances et les concepts, je ne peux pas prendre contact avec une dimension et un regard plus vaste de la Vie. Je ne peux donc pas me découvrir tel que je suis véritablement car je crois être l'illusion à laquelle j'adhère - illusion qui provient de l'identification avec les images et les croyances mentales.

C'est cela qui nous empêche de relever la tête et de voir qu'il y a une autre version de l'histoire à propos de qui nous sommes. Un peu comme quelqu'un qui ne ferait que regarder la télévision sans jamais la quitter des yeux. Son monde se limiterait alors à ce qu'il voit sur l'écran. Et de ne voir que cela, lui empêche de regarder ce qu'il y a autour dans la Vie réelle. Hypnotisé par la télévision, il ne se voit pas lui même ni la vastitude du monde qui est là autour de lui.

L'histoire est identique pour nous lorsque nous sommes hypnotisés par notre mental. Nous ne voyons pas la Réalité telle qu'elle est et ne pouvons alors pas accéder à la découverte de la vérité au sujet de qui nous sommes vraiment. En fait, il serait plus juste de dire que la révélation au sujet de qui nous sommes ne peut pas se déployer tant que nous ne lui accordons pas l'attention et la présence lui permettant d'être vu par nos propres yeux.

mardi 23 juin 2009

Qui nous sommes est plus proche...

Qui nous sommes est plus proche de nous que notre propre souffle...littéralement, vraiment.

C'est d'ailleurs une telle évidence que l'on ne s'en aperçoit même pas. Tellement occupé à regarder et à nous projeter vers l'extérieur, nous ne voyons tout simplement pas la vérité de la Réalité sur ce que nous sommes.

De plus, à l'époque actuelle, nous avons perdu le goût du merveilleux, à tel point que nous avons du mal à croire ce que l'on découvre sur notre véritable identité. Cela est tellement à l'opposé de qui l'on croit être et semble trop incroyable que l'on s'en trouve tout retourné. Et là aussi, cela est vrai littéralement. Ce n'est pas une formule toute faite. Nous sommes littéralement tout retourné !

Toutes nos croyances sur nous-mêmes sont vues comme une perception toute faussée de la vérité. Cette découverte peut vraiment nous paraître trop extraordinaire pour sembler véritable.

On a alors l'impression d'être au bord d'un gouffre incommensurable. Tout ce qui était sous nos pieds et sur lesquels nous avions construit nos vies personnelles se dérobe sous le regard de la vérité. On se retrouve face à l'évidence que nous ne pouvons concevoir : nous ne sommes personne en particulier, nous sommes la Conscience qui accueille tout ce qui EST.

Et cela est tellement énorme et radical que la plupart d'entre-nous reculons face à cela...

Alors c'est comme si l'on voulait oublier ce que l'on vient de découvrir. La perception de l'espace d'accueil que nous sommes nous devient plus difficilement accessible. Mais maintenant que nous savons, nous avons le choix :

- oublier ce que l'on a vu et reprendre pied dans notre vie personnelle
ou
- choisir, dans un tendre appel du coeur, de rappeler cette possibilité de perspective de conscience et d'y revenir encore et encore jusqu' à, peut-être, transformer radicalement, la vision que nous avons de nous-mêmes et de la Vie.

lundi 22 juin 2009

Il suffit de changer de regard

Finalement, lorsque l'on a vu et compris que tout est en ordre tel quel, il ne reste plus qu'une seule chose à faire : choisir à quel endroit on va porter son regard.

Si je porte mon regard sur la vie personnelle ( vie personnelle = identification ), je la nourris et lui donne vie en tant que telle. Je ne vois que cela et j'ai alors l'impression d'être quelqu'un de particulier, séparé du monde.

Si je change la direction de mon regard, si j'élargis celui-ci en quittant des yeux "ma petite personne", alors il peut embrasser la vastitude infinie de ce qui est. Ce que l'on nommait alors
vie personnelle et qui avait tant d'importance, devient seulement une partie du tout, sans plus d'appropriation individuelle. Il suffit de changer de regard...

Juste être le regard qui accueille le monde et lui permet d'exister.

Juste être le regard qui accueille CE QUI EST dans sa parfaite unicité et où tout est à sa place.

Juste être le regard qui accueille l'autre tel qu'il est, un accueil inconditionnel...

Juste être cela qui permet d'être soi-même, plein et entier... un goût de vérité sur notre véritable identité.

Et si nous nous croyions ou nous ressentons comme autre chose que cela, c'est juste que notre regard s'est porté pour un instant sur une toute petite partie de l'immensité infinie de ce que l'on nomme la Vie.

samedi 20 juin 2009

Une pensée qui n'est pas sclérosée

Nous savons maintenant que c'est l'identification à la pensée récurrente, qui est mémoire morte et sclérosée, qui nous empêche de voir et de vivre la Réalité de la Vie telle qu'elle est.

Mais il existe une autre forme de pensée. Celle qui est un jaillissement vivant de la Conscience lorsque nous sommes libres de l'autre forme de pensée. Voilà la véritable intelligence - la plus haute forme de pensée ( le Zen dis : penser du tréfonds de la non pensée ).


Et cette pensée là est vivante, vivifiante, pleine de vérité, de force et d'énergie. Elle n'a vraiment rien à voir avec l'autre, la vieille pensée.

C'est à cela qu'on la reconnaît, parce qu'elle est pleine de vie et qu'elle est neuve à chaque instant. A l'inverse, la pensée récurrente des concepts et des croyances n'est qu'un vieux fossile mort depuis longtemps dont nous pouvons sentir l'aspect figé de sa lourdeur. Cette pensée là est morbide et répétitive alors que la pensée qui est jaillissement de Conscience est toujours nouvelle et fraîche, légère comme la brise du matin et parfumée du doux sentiment d'être en présence de la Vérité vivante de la Vie.

mercredi 17 juin 2009

Lorsque l'on a vu et compris...

Lorsque l'on a vu et compris que nous regardons la Réalité de la Vie à travers des concepts et des croyances qui déforment notre perception de celle-ci,

Lorsque l'on a vu et compris que ce que nous appelons notre personne est l'identification à notre histoire personnelle,

Lorsque l'on a vu et compris que cette façon de vivre, identifié à tout cela, génère notre souffrance et nos conflits,

lorsque l'on a vu et compris que la lutte et l'opposition ne servent à rien, sinon à renforcer ce qui nous maintient dans les limites de la personnalité,

lorsque l'on a vu et compris qu'il ne faut rien rejeter de tout cela mais seulement en être libre,

Lorsque l'on a vu et compris que même le concept de liberté appartient au monde de la personnalité,

Lorsque l'on a vu et compris que nous ne sommes pas en prison mais que la prison est en nous...

...alors nous pouvons essayer de changer de perspective et revenir encore et encore à cette évidence : je suis le regard et l'espace qui accueille la personne et le monde tel qu'il est en ce moment même - et non je suis cette personne qui est dans le monde.

C'est cela le retournement du regard.

Pour nous y aider, il nous faut d'abord faire la découverte en nous de ce regard qui est l'espace d'accueil de l'autre et du monde, puis doucement et sans rien forcer, être juste CE QUI REGARDE la vie se dérouler. Juste être cela qui accueille inconditionnellement ce qui se déroule ici et maintenant (comme si nous regardions notre vie se dérouler en en étant détaché, juste un(e) observateur(trice) bienveillant(e) mais non impliquée, comme si nous regardions cette vie se dérouler sans qu'elle soit la notre - cette exclusivité personnelle dont nous sommes passé maître.

Non pas que nous n'en ayons rien à faire, mais à partir de cet espace, nous sommes parfaitement en paix et savons que la Vie est parfaite telle qu'elle. Nous pouvons alors vraiment commencer à vivre car sans opposition, la Vie s'écoule naturellement. C'est à ce moment là qu'elle peut devenir extraordinaire, non pas dans les évènements qui nous arrivent mais dans la façon dont nous allons pouvoir les vivre et les accueillir... alors tout semble chanter la joie d'être vivant.

mardi 16 juin 2009

Nous ne pouvons pas quitter le chemin vers ici

Nous sommes déjà ce que nous recherchons. Quant allons nous cesser de courir après ce que nous sommes déjà ?

Il se créé beaucoup de souffrances parce que nous voulons changer le rôle du personnage principal de "notre vie".

Mais sommes-nous vraiment ce personnage, où sommes-nous plutôt celui/celle qui regarde la Vie s'écouler à travers ce personnage ?

Et si nous regardions le film de "notre vie" se dérouler au lieu de vouloir sans arrêt tout changer. Peut-être que ce film tel qu'il est a pour but de nous amener à un endroit précis, la rivière ne mène t elle pas à coup sur à la mer si on veut bien suivre son cours ? Mais nous, nous voulons sans arrêt que le film soit différent de ce qu'il est.

Lorsque nous montons dans le TGV Lyon-Paris, nous savons que ce train nous mène à bonne destination, il ne nous reste plus qu'a voyager en regardant tranquillement le paysage. Parfois celui-ci est beau, parfois moins beau, mais nous traversons tout cela en sachant que c'est juste comme cela. Nous n'essayons pas de changer le trajet du train pour passer absolument par où nous voudrions passer. Nous acceptons le trajet prévu le plus adapté pour arriver à destination.

Pourquoi ne faisons-nous pas la même chose pour ce que nous appelons notre vie. Nous sommes tous dans le même train qui nous mène au même endroit. Cependant, chacun veut choisir un itinéraire différent de l'itinéraire le plus adapté pour aller là ou l'on va. Que d'oppositions, de conflits et de souffrances inutiles... mais finalement tout ceci est parfait, même les luttes, les conflits et les souffrances, car tout cela fait aussi parti du plan.

C'est là ou c'est tout simplement extraordinaire. Quoi que nous fassions, c'est inclus dans le plan. Quoi que nous fassions, accepter ou refuser, de toute façon, nous ne quittons pas le chemin. Il est impossible de quitter le chemin vers ici (ou pourrions-nous bien aller ?).

Voilà le formidable cadeau - impossible de louper la fête, chaque seconde est celle qui doit être pour aller là nous nous devons aller - ICI .

Et ici, c'est d'abord un lieu ( en nous ) où nous pouvons voir tout ceci se dérouler en paix. Il existe un lieu où toutes luttes et tous conflits n'existent tout simplement pas !

La question à se poser alors est :

-est ce que je veux être libre et en paix ?

-ou est ce que je veux à tout prix imposer ma volonté dans ce monde ?

Oui, je sais, l'objection majeure dans ce cas est : "comment ça ! alors on ne fait rien et on laisse faire, c'est inacceptable !".

Dans un certain sens, oui, on laisse faire. Mais si nous sommes en ce lieu dont nous avons parlé précédemment, alors, libre de toute histoire personnelle, l'action juste se fait - cette action qui naît et prend sa source dans la Paix et dans l' Amour.

Je sais que pour beaucoup d'entre-nous, cela peut-être difficile à entendre. Il faut le découvrir par soi-même pour que cela prenne une réelle valeur (avant de le découvrir par soi-même, cela n'est que concept et n'a que l'intérêt d'un panneau indicateur - tout comme le panneau indiquant Paris ou Marseille nous montre la direction de ces villes mais n'a rien à voir avec ce qu'elles sont réellement ).

Tant que nous fuyons (de quelques manières que ce soit) la réalité de notre vie, et surtout tout ce qui nous fait souffrir, nous passons à coté du message que nous avions à y voir.

Je parle ici de toute cette souffrance que nous créons à cause de la non acceptation de la Réalité telle qu'elle est.

Découvrons l'espace d'accueil que nous sommes pour la Vie, au lieu de nous laisser emporter par les tourbillons incessants de l'identification à une vie personnelle et voyons alors ce qui se passe.

Voilà pourquoi dans un précédent article, je disais que ce chemin vers ici demande de tout redonner. Il s'agit de lâcher ce que la majorité d'entre-nous ne veulent absolument pas abandonner - une vie personnelle dans laquelle nous avons l'impression d'être quelqu'un.

Oui, il faut découvrir que nous ne sommes personne... nous sommes le regard qui permet à la vie d'être. Nous sommes l'espace qui permet à l'autre d'exister.

Nos vies peuvent alors prendre un sens nouveau, tout de suite, maintenant, telles qu'elles sont...

Si je vous disais que nos vies sont parfaites telles qu'elles sont pour aller là où nous devons aller... la plupart ne vont pas être d'accord. Il faut alors regarder pourquoi on ne veut pas voir que nos vies sont parfaites telles qu'elles sont... et à nouveau, on va découvrir le même mode d'identification aux pensées, aux concepts et aux croyances.

Alors, au lieu d'être l'espace d'accueil bienveillant de tout cela et d'en être libre, nous allons replonger pleinement dans l'identification. Celle-ci va faire apparaître effort et conflit. La souffrance continuera à nous aiguillonner de son dard jusqu'à ce que nous comprenions qu'il ne sert à rien de fuir mais qu'il faut seulement ouvrir nos yeux et voir que la liberté est déjà là... déjà là de toute éternité.

Et pour s'en apercevoir, il nous suffit de retourner notre regard (littéralement) - c'est quand même bête, toute cette souffrance simplement parce que l'on ne regarde pas du bon coté, non ?

lundi 15 juin 2009

Qui, qui, qui ...?


Le chemin vers ici n'est rien d'autre que découvrir la Vérité sur nous-mêmes et sur la Vie. Ce qui suppose que nous ne connaissons pas cette Vérité, ou en tout cas que nous n'en avons pas conscience. Voilà pourquoi il est si important de regarder, de remettre en question nos certitudes, de se questionner... pour découvrir ce qui EST et vivre à partir de cela.

Personne d'autre que nous-mêmes ne pouvons faire cela pour découvrir le lieu à partir d'où tout cela se passe.

Remettre en question nos certitudes doit aller aussi loin que de remettre en question sa propre identité (ou plutôt l'image que nous nous en faisons). Ce chemin demande tout. Il demande de tout redonner, tout ce que l'on a pris, ce que l'on a gardé, ce que l'on porte en nous à chaque seconde. Voilà pourquoi ce chemin est exigeant - si nous voulons VRAIMENT découvrir la Vérité à notre sujet, alors il faut être prêt à, rien de moins que de donner sa vie pour cela. Oui, il faut tout redonner... tout !

Mais sommes-nous prêt à défier la mort pour cela ?

Je ne parle pas ici de la mort de notre corps physique ( bien que cela doive aussi être regardé sérieusement aussi ). Non, il est question de la mort de la personne que nous croyons être à travers toutes les images, les croyances et les identifications que nous appelons notre personne.

Il est intéressant de remarquer que le mot personne veut à la fois désigner quelqu'un et l'absence de quelqu'un ( vous frappez à la porte de la maison de votre voisin et vous constatez qu'il n'est pas là - vous vous dites : tiens, il n'y a personne ).

Celui qui veut vraiment finir par regarder en face la Vérité sur lui-même, finira immanquablement par se poser des questions comme :

- qui souffre ?
- qui a peur ?
- qui veut réussir ?
- qui a peur de ne pas réussir ?
- qui a peur de mourir ?
- qui a peur de tout redonner ?
- qui meurt ?
- qui ne veut pas de la réalité telle qu'elle est ?
- qui veut être ailleurs qu'ici et maintenant ?
- qui veut du succès ?
- qui stress lorsque qu'il n'y a pas de succès ?
- qui se sent limité ?
- qui est confus ?
- qui trouve que c'est vraiment trop injuste ? ( mis à part Caliméro bien sûr )
- et encore bien d'autres questions du même genre ...

Il s'agit de se questionner, non pas pour trouver une réponse intellectuelle, mais bien pour découvrir que nous vivons la majorité du temps dans une illusion, celle de nous croire être quelqu'un que l'on est pas...

Et lorsque nous débusquons encore et encore ce défaut de perspective à notre sujet, s'ouvre la possibilité de vivre une révélation extraordinaire, celle de vivre à partir de notre véritable coeur - le centre de l'être que nous sommes, le lieu à partir duquel le miracle de la Vie est vécu...

Oui, il nous faut absolument découvrir à partir de quel endroit le miracle de la Vie est vécu, car c'est là et seulement là que nous sommes vraiment ( à la fois -nous sommes- en tant qu'être et -nous sommes- en tant que seul lieu ).

dimanche 14 juin 2009

Qui regarde ?

Qui accueille la pensée, qui la regarde, qui y adhère ?

Il est fondamental de découvrir cela !

Et pourquoi telle pensée ou telle croyance est un problème ?

Cela aussi il faut le découvrir !

Ne sommes-nous pas plus que la pensée ou la croyance ?

Le problème, ce n'est pas le contenu de la pensée... ni la pensée elle-même, mais la relation hypnotique que nous avons avec elle. Voilà pourquoi il nous faut absolument découvrir qui regarde la pensée.

Bien évidemment, il nous faut d'abord voir que nous ne sommes pas la pensée mais ce qui la regarde, ce qui l'accueille. Alors, nous prenons un peu de recul pour sortir la tête du seau. Et lorsque nous avons sorti la tête du seau, nous nous rendons compte que notre réalité dépasse (et de loin) le petit monde de l'intérieur du seau.

Alors qui regarde ?

Voilà la découverte que finit par faire celui/celle qui s'intéresse sérieusement à la Connaissance de Soi.

jeudi 11 juin 2009

Qui je suis sans cette pensée ?

Dans l'article précédent, nous avons abordé le sujet des phrases, des questions qui peuvent nous aider dans la désidentification de ce qui, en nous, créé la souffrance, le conflit, la séparation et finalement l'illusion d'être quelqu'un que l'on n'est pas.

Ces questions peuvent être différentes dans la forme, mais elles nous ramènent toutes à la possibilité de découvrir, de voir l'illusion trompeuse de notre propre mental ( quoi que je ne suis pas sûr que l'expression "propre mental" soit la plus appropriée).

La plupart des personnes que je rencontre et qu'y viennent vers ce "travail" sont bien évidemment dans un questionnement. Mais derrière ce questionnement, il y a quasiment toujours la souffrance. Comme si celle-ci était l'aiguillon qu'utilise la Vie pour nous "inviter" à ne pas nous arrêter mais à chercher et chercher encore le passage ( de plus en plus étroit ) vers la page suivante de l'évolution de la Conscience dans l'Univers ( ou plus exactement la manifestation d'une Conscience libre et totale dans la matière).

Alors cette question ?

Tout d'abord, reconnaissons que toute souffrance, tout conflit intérieur est dû non pas aux choses ou personnes extérieures, mais bien à cause de notre relation aux choses, aux situations et aux personnes. C'est donc bien la pensée au sujet de... qui créée la séparation, le conflit, la tension qui vont générer la souffrance intérieure.

A partir de là, à chaque fois que l'on se surprend dans cette situation de stress et de conflit (sans pour autant se trouver emporter par... - ce qui exige d'avoir suffisamment de force de Présence - cela se travaille ), on peut se poser la ou les questions suivantes :

Qui je suis sans cette pensée ?
Comment je serais sans cette pensée ?
Comment je me sentirais sans cette pensée ?

Et si l'on y réponds sérieusement, alors immanquablement, on en revient toujours à la même réponse.

Je ne vous donne pas cette réponse. Découvrez là par vous-mêmes en faisant l'exercice.

A chaque fois que vous vous sentez mal, stressé, anxieux, tendu ... au lieu de faire comme nous faisons tous la plupart du temps, c'est à dire de réagir mécaniquement ou de vouloir fuir, il faut accepter de regarder la vérité de ce qui nous arrive. Alors, on découvre la racine du mal, du stress, de l'anxiété, de la tension - une ou plusieurs pensées (concepts, croyances...).

Il faut ensuite se poser la ou les questions ci-dessus et avec attention, on regarde, on sent et on vit la réponse.

Le piège, c'est de donner une réponse intellectuelle avec un savoir lu ou entendu. Il faut abandonner tout cela et "répondre" à la question avec ce que nous découvrons de neuf ici et maintenant (même si cela est identique à hier et avant hier et ..., à chaque questionnement, vivre la réponse vivante et fraîche de l' ici et maintenant ).

Et si on fait cela à chaque fois que l'on se surprend à être happé par une pensée, alors on commence à vraiment prendre conscience que ce que nous sommes est bien différent de ce que la plupart des gens pensent au sujet d'eux-mêmes.

Découvrir, dé-couvrir... voilà tout le travail (et dire que tout gamin je voulais être archéologue...rires).

mercredi 10 juin 2009

La "richesse" de l'esprit

Il est des questions que l'on peut se poser et qui peuvent être des révélateurs sur notre manière de fonctionner, car fondamentalement, ce n'est que cela qui nous pose problème - la manière de fonctionner de notre propre esprit. C'est cela et seulement cela qui nous sépare de la Vie telle qu'elle est, de la Réalité Une et entière.

Mais tout d'abord, avant d'utiliser ce genre de questionnement, il nous faut avoir une vraie envie, une irrésistible flamme qui brûle en nous - celle de vouloir absolument découvrir la Vérité au sujet de nous-mêmes et de la Vie. Sans cela, nous ne ferons que rester à un niveau de réponse extérieure qui ne nous bouleversera pas.

Nous avons tellement l'habitude de fonctionner en pilote automatique, qu'il va nous falloir remettre tout cela en question... et beaucoup d'entre-nous ne sont pas prêt à le faire. Pourquoi ? Tout simplement parce que cela demande un bouleversement énorme et qu'il est plus confortable et plus facile de rester dans ce que l'on connaît, dans nos habitudes... même si cela est générateur de souffrances.

En fait, ce bouleversement dont il est question ici, n'est ni plus ni moins de tout lâcher, ne rien garder pour soi - rassurez vous, je parle ici de pauvreté d'esprit, vous n'avez nullement besoin d'abandonner vos biens matériels.

Oui, il s'agit d'être pauvre en esprit. Il nous faut accepter de lâcher toute notre "richesse" conceptuelle mentale, désencombrer notre caverne d'ali baba pour vivre la vraie richesse, celle de la Vie qui EST. Cette Vie qui est déjà là de toute éternité et dont nous ne sommes "séparés" que par une perception faussée au travers des objets mentaux de notre propre esprit.

Et que nous sommes riches de tout cela, à ne plus savoir qu'en faire tellement nous sommes bourrés de concepts et de croyances (en fait tout ce qui fait que l'on croit être autre chose que ce que l'on est vraiment). Mais cette "richesse" là ne fait que nous appauvrir. Elle nous coupe de la source même de la Vie. Voilà ce qui est à voir et à reconnaître. Voilà ce que nous avons à découvrir en nous et qui finalement sera tendrement lâché lorsque nous serons prêt à nous ouvrir à la Vérité de la Vie.

Mais surgit encore un obstacle, celui de conceptualiser encore tout cela et d'en faire à nouveau une source de tension, d'effort conflictuel, un objectif à atteindre dans le temps : " demain, dans 1 an, dans 10 ans, je serais mieux et je pourrais lâcher...". Et nous revoilà tombés dans le cercle éternel du devenir temporel.

Alors, que faire ?

On entend souvent dire à ce sujet qu'il n'y a rien à faire, juste à être.

C'est vrai... et faux en même temps. Tout dépend d'où l'on regarde tout cela. D'un point de vue absolu, il n'y a effectivement qu'à être. Cependant, comme la plupart d'entre-nous ne pouvons pas accéder d'emblée à ce point de vue absolu, il va nous falloir faire quelque chose. Non pas construire ou chercher à obtenir, non, surtout pas, mais plutôt VOIR - DECOUVRIR - RECONNAITRE la vérité sur nous-mêmes - la vérité sur comment fonctionne notre esprit et sur qui nous sommes vraiment.

C'est là que ces fameuses questions peuvent nous être une aide utile, un façon habile de soulever le voile....

Nous aborderons une première question dans le prochain article.

mardi 9 juin 2009

La Vie ne peut pas être autre chose que ...la Vie elle même

Il nous faut bien comprendre, puis découvrir qu'il y a une globalité, un ensemble qui existe, qui EST. Et cette globalité, cet ensemble, c'est la Vie telle qu'elle EST.

Et cette Vie s'écoule, neuve et nouvelle à chaque seconde... juste neuve et nouvelle à chaque seconde... juste cela.

Et cette Vie qui s'écoule, cette Réalité vivante, ne peut pas être appréhendée en totalité avec notre outil conceptualisant qu'est notre intellect. Ce dernier ne peut concevoir la Vie que sous forme d'images et de concepts qui sont autant de fixations, de petites morts...

Si l'on veut tenter de comprendre cela, on peut constater la différence qui existe entre la photo d'une personne et la personne elle même. La photo n'a rien à voir avec la personne vivante. Elle n'est qu'une image, une fixation plate et sans vie d'un moment x ou y. Mais cette photo n'est PAS cette personne n'est ce pas? C'est juste une image.

C'est exactement la même chose qui se passe dans notre esprit au sujet de la Vie. Nous en avons des photos, des images dans la tête qui nous servent de référence pour vivre chaque nouvel instant qui se présente. Mais c'est une manière de faire qui nous empêche de vivre la Vie telle qu'elle jaillit à chaque instant, neuve et nouvelle.

Nous répondons à la Vie toujours fraîche avec de vieilles références mortes et poussiéreuses qui ne sont pas adaptées. Et c'est ce mode de fonctionnement qui nous amène tellement de souffrances. Toutes les mémoires du passé viennent gâter le nouvel instant. Elles nous empêchent littéralement de le vivre comme il est, neuf et libre de ce qui s'est passé l'instant d'avant. Ce n'est que dans notre esprit que nous le rattachons au passé. La Vie n'a pas de passé. Oui je sais, cela peut sembler troublant, mais la Vie est uniquement ici et maintenant. Elle n'est jamais ailleurs qu'ici et maintenant. Le passé et le futur ne sont que des concepts de notre esprit. Cela aussi il nous faut le découvrir par nous-mêmes. Juste ici. C'est le seul endroit ou la Vie EST.

Cela peut nous paraître totalement faux ou complètement dingue, mais là aussi, il ne faut rien croire sur parole. Il faut que chacun regarde comment fonctionne son esprit et qu'il découvre la Vérité à son sujet par lui-même. Ne croyez surtout pas tout ce qui est écrit ici, n'en faites pas un nouveau concept. Ne croyez pas, regardez et découvrez en Vous la Vérité sur qui vous êtes et sur la Vie.

La Vie n'a rien à voir avec ce que nous croyons à son sujet. Elle EST, un point c'est tout. Tout le reste n'est que concept et spéculation à son sujet.

Attention, si nous regardons profondément tout cela, il est possible que nous nous retrouvions face à un véritable précipice, celui de découvrir que tout ce sur quoi nous avons bâti nos vies jusqu'à aujourd'hui est... totalement faux, une grande et immense illusion. On peut alors prendre peur et reculer. Si cela arrive, il faut découvrir quelle partie de nous a peur de faire face à la Vérité sur la Vie et sur nous-mêmes.

Le délice de la feuille morte emportée par le vent...

Ce matin, la joie de la feuille morte portée par le tourbillon du vent m'a prise tout entier dans ses bras.

Enivré d'un bonheur simple et puissant, mon âme danse et boit la Vie comme la liqueur d'immortalité qu'elle est. Je ne suis plus rien d'autre que moi-même et la Vie qui me traverse n'est pas autre que Moi. Dans ces instants, je suis. Tous les soucis, les peurs ne sont plus dans ce grand bain de joie bouillonnante. Mon sang est remplit de bonheur et chaque cellule de ce corps chante la joie d'être simplement vivant. C'est inoubliable... et c'est tellement beau... c'est dans ces moments de vie intense, ces moments ou l'on épouse totalement la Vie que l'on est vraiment amoureux.

Oui chèr(e)s ami(e)s, soyons simplement de vrais amoureux de la Vie, cette Vie qui nous aime tant... oui tellement que cela en est presque insupportable parfois.

Emporté par le tourbillon de la Joie, je suis tellement Moi que je ne sais plus qui je suis... Je perds littéralement la tête, oui je ne suis plus qu'un coeur débordant d'un torrent de vie qui jaillit encore et encore...et encore. Dans cet éternel moment, je nous aime tellement... il n'y a plus d'ennemis, plus de problèmes, plus rien d'autre que la Vie qui chante et qui danse et m'emporte avec elle dans ce bonheur joyeux. Cet instant me dit : Viens et vis, soit simplement toi-même, libre de l'illusion que tu es autre que Moi. Il y a un tel sentiment de force et d'évidence dans cette expérience, un tel goût inoubliable qui rend tout le reste tellement... triste et mortel !

C'est aussi dans ces moments là que j'ai envie de nous crier que la Vie est merveilleuse et qu'il nous faut découvrir le bonheur d'être simplement là, libre de tout, même de l'idée de liberté.

Ces expériences ont un tel goût quelles restent gravées en nous pour l'éternité. Elles sont un phare qui nous guide dans la nuit lorsque à nouveau nous sommes happés par l'identification à autre chose que cela qui EST. Alors cette nostalgie de bonheur vivant est l'aiguillon qui nous aide à ne jamais oublier qu'il existe une Vie merveilleuse et que cette Vie n'est pas ailleurs, plus tard... non elle EST déjà, ici, maintenant. Nous n'en sommes séparés que par un voile, un voile d'illusion, un voile d'interprétation de notre cerveau... juste un voile à soulever...

jeudi 4 juin 2009

Découvrir pourquoi nous ne sommes pas en paix ici et maintenant

Il est une question qui peut nous accompagner ici, tout de suite. C'est :

"Qu'est-ce qui fait que je ne suis pas en paix, là, maintenant ?"

Et si nous nous posons sérieusement cette question ( c'est à dire sans chercher à fuir la réponse juste ), alors nous allons découvrir à chaque fois une même et unique raison. Oui, une seule et unique raison pour toutes les situations ou nous ne sommes pas en paix.

Alors, peut-être que la majorité des personnes qui vont lire cet article le savent déjà. Mais ce qui est important, ce n'est pas juste le savoir, c'est de le découvrir encore et encore pour chacun de nous dans notre existence à chaque fois que nous ne sommes pas en paix.

Quelle est cette raison unique qui fait que nous ne sommes pas en paix et cela qui que l'on soit et quelle que soit notre vie ?

Cette raison, c'est que nous n'acceptons pas la Réalité telle qu'elle est. Nous voudrions que ce qui EST soit différent. Et voilà une opposition, un conflit, une tension qui commence et qui nous amène à faire une autre expérience que la paix, l'expérience du conflit intérieur

C'est la seule et unique raison.

Si je suis capable d'accueillir et d'accepter CE QUI EST, alors je suis en paix. Je suis en accord avec la vie. Il y a union et dans cette union est la fin du conflit.

Oui, je sais, beaucoup vont dire : "mais comment ça tout accepter, il ne faut pas tout accepter, il faut faire quelque chose..."

Remarquez bien qu'il n'est pas question de se résigner. Non l'acceptation est tout autre chose que la résignation.

Mais si nous n'acceptons pas la réalité de ce qui est, nous nous faisons souffrir inutilement. Pourquoi?

Tout simplement parce que ce qui est EST et que nous ne pouvons pas le changer puisque cela EST ( c'est bon, tout le monde suit ?). La chose la plus sage que nous pouvons faire est alors d'accepter ce qui est puisque cela ne peut pas être changé. Et si nous sommes en paix car nous avons accepté la Réalité telle qu'elle est, alors nous sommes dans la meilleure disposition pour faire ce qui est juste. Notre action ne sera pas une réponse d'opposition et de conflit envers la Réalité refusée mais une action appropriée.

Et dans cette action juste, nous sommes avec la Vie et dans cette union il y a un sentiment de paix.

Alors, à chaque fois que nous ne sommes pas en paix, regardons en nous et découvrons que nous sommes dans la non acceptation de ce qui est.

lundi 1 juin 2009

Est-ce vraiment si profond ?

Souvent, on entend parler de profondeur de l'être. Et moi-même, je parlais encore récemment de cette manière. Puis, je me suis aperçu que notre façon d'aborder ce sujet était bien évidemment encore pleinement conditionné par notre mental. Très souvent, nous employons des mots différents pour séparer le profane du sacré, le superficiel du profond, le haut du bas...

Bien sûr, cela nous est indispensable pour pouvoir communiquer et se repérer dans ce monde. Mais là ou il nous faut être vigilant, c'est lorsque nous commençons à croire à ces concepts.

Je m'explique. Pour la Connaissance de Soi qui nous intéresse ici, nous cherchons à vivre et à découvrir la vérité sur nous-mêmes et sur la Réalité de chaque instant de Vie qui s'écoule. Mais la vraie connaissance (qui est toute différente du savoir) ne peut être connue qu'à travers le vécu, le ressenti. Et lorsque l'on veut partager son ressenti et son vécu, il nous faut le mettre sous forme de concept pour en parler. C'est très bien ainsi, car cela nous permet de pouvoir communiquer entre nous. Cependant, il y a un piège. C'est celui dans lequel nous tombons lorsque notre esprit s'accapare le concept du vécu d'autrui en croyant que cela est la Réalité et la Vérité. Cela est tout simplement FAUX.

Le "problème", c'est que nous fonctionnons tous plus ou moins de cette manière. Voilà pourquoi, nous ne vivons pas la Réalité pleine et entière de la Vie. Nous ne vivons la Vie, pour la plupart d'entre-nous, qu'à travers les concepts et les croyances qui sont stockés dans notre esprit.

Concernant la profondeur dont il est question au début de l'article. Regardons ou est le piège. Quelqu'un nous parle de la profondeur de l'être nous permettant de trouver qui nous sommes par exemple. Et bien, la majorité de ceux qui vont entendre cela vont s'imaginer que ce qu'ils sont vraiment, le JE SUIS, se trouve très profondément en eux (d'ailleurs souvent tellement loin que beaucoup ne le trouveront jamais). Se forme alors dans l'esprit cette image de cette profondeur abyssale. Mais est-ce vraiment la Réalité. NON ! Cela n'est qu'une idée que nous avons sur cela. Ce n'est aucunement la Vérité. Mais alors, nous allons faire correspondre notre recherche de notre Moi Profond par rapport à cette croyance. Et comme cette profondeur est ...(à oui au fait comment est-elle ?) ... alors nous allons supposer qu'il va nous falloir au moins 10 ou 20 ans pour nous trouver. Nous allons commencer à faire entrer le TEMPS en ligne de compte. Et puis aussi la difficulté du cheminement et puis je ne sais quoi d'autre qui ne correspond seulement qu'à l'idée, à la croyance que nous nous faisons de tout ceci (voilà les vrais obstacles).

Mais tout ceci n'est pas la Vérité de la Réalité telle qu'elle est.

Alors, regardons simplement et directement, sans concept et voyons si cet être que nous sommes, celui qui est au delà du mental, n'est pas tout simplement là, ici, juste là derrière le voile de l'esprit. Pas dans les profondeurs abyssales de l'esprit, non juste là, plus prêt de nous que notre propre souffle.

Ne faisons pas de tout cela un concept, mais regardons avec un oeil simple et neuf... et découvrons la Vérité sur qui nous sommes vraiment.

samedi 30 mai 2009

Croire ou Etre ?

Nous n'avons pas besoin de croire à ce que notre mental nous dit...nous avons juste besoin d'être (en fait, fondamentalement, nous n'avons besoin de rien, mais nous développerons cela dans un autre message).

C'est le mental, l'esprit qui nous fait croire que nous avons besoin de croyances, de concepts.

Nous pouvons choisir de changer de croyances pour d'autres moins limitantes, mais ce sont toujours des croyances. Il existe une autre façon de voir et de vivre la vie. Il s'agit de prendre conscience et de comprendre profondément (pas parce que l'on vous le dit, mais parce que vous le découvrez par vous-mêmes ) que les croyances en elles mêmes sont des limites, même si vous en choisissez une plus large que la précédente.

C'est la croyance en elle même qui est une limite et non seulement son contenu.

La plupart des gens veulent remplacer une croyance négative par une autre plus positive. Bien évidemment, je ne dis pas que cela n'est pas bien de le faire. Ce que je nous propose de découvrir c'est que tant que nous restons dans le concept négatif-positif, nous sommes dans le monde de l'opposition, de la séparation et de la division. Et dans ce monde là, il y a le conflit et la souffrance.

Tant que l'on voit et que l'on vit au travers d'un mode de conscience qui n'accueille pas la Totalité de la Vie, la Totalité de la Réalité, on ne vit pas vraiment. La Vie ne peut pas être divisée, fragmentée ou alors ce n'est plus la Vie. La Vie est Joie, Paix, Plénitude, car la Vie est UNE et ENTIERE.

Nous avons la possibilité de voir et vivre la Vie au travers de nos lunettes mentales. C'est ce que la plupart d'entre-nous faisons. Et c'est normal puisque la Conscience a eu besoin de passer par ce stade pour arriver au niveau de la Conscience consciente d'elle-même.

Cependant, il y a une autre option, celle de dépasser ce stade, de lâcher ce mode de fonctionnement pour un autre, pour une vision entière, globale, totale.

L'être qui vit au travers de son mental vit dans son monde, dans le monde de ses pensées, croyances et concepts. Un monde qui s'oppose à celui des autres et au monde tel qu'il EST vraiment.

L'être qui peut abandonner encore et encore les croyances qui viennent s'interposer entre lui et la Réalité, entre en relation avec la Vie d'une manière directe et entière, sans intermédiaire. Un sentiment d'union, de non séparation peut alors survenir et la Vie peut être vécue totalement, entièrement. Lorsque les objets de l'esprit qui l'empêchait d'accéder à cette expérience de la Totalité sont lâchés, on peut dire que la Vie EST vécue.

Pour cela, "il suffit" de vivre ce qui se présente sans adhérer ni rejeter ces objets mentaux que sont les pensées qui se présentent ou qui sont sous-jacentes à chaque secondes qui s'écoulent.

Mais pour arriver à ne pas adhérer et ne pas rejeter, il faut d'abord une prise de conscience fondamentale : reconnaître que notre conscience s'identifie à des pensées et que ce sont ces pensées qui nous privent de la grâce de la Vie.

Oui, il est fondamental que nous découvrions que nos pensées et nos croyances sont les obstacles à la Vie Pleine et Totale.

Mais pas dans le sens du contenu de vos pensées et de vos croyances. Non, c'est la pensée et la croyance elles-mêmes qui sont l'obstacle, la séparation, la division qui gâtent le fruit de la Grande Vie.

Si nous voulons vraiment vivre, il nous faut lâcher les croyances quelles qu'elles soient (des plus matérielles aux plus spirituelles), accepter de cesser de croire...alors peut-être aurons-nous la chance de pouvoir goûter à ÊTRE VIVANT ( lâchons aussi la pensée qui vient de se former dans notre esprit . Celle concernant la façon dont celui-ci conceptualise ce qu'est ÊTRE VIVANT - la Vie est à vivre et la vie ne peut pas être enfermée dans un concept, aussi beau et grandiose puisse t-il être ).

vendredi 29 mai 2009

Chemin vers ici

Il n'y a véritablement nulle part ou aller. Bien évidemment, je ne parle pas ici du déplacement de votre corps physique. Non, lorsque je vous dis qu'il n'y a nulle part ou aller, je vous parle de là où est votre esprit.

Car en esprit, nous sommes rarement ici, à vivre cette Réalité qui est, cette Réalité Une, pleine et entière qui est la Vraie Vie, celle que l'on ne peut découper, diviser, séparer..

Pourtant, c'est ce que nous faisons à longueur de temps, encore et encore.

Nous croyons vivre, alors qu'en fait, nous ne faisons que "tuer" la Vie en la conceptualisant, en la mentalisant, en la découpant pour la mettre dans des boites mentales...

Voilà le véritable drame de la vie... Voilà à quoi nous devons faire face si nous sommes des êtres qui cherchons vraiment et honnêtement à comprendre comment être vraiment vivant.

Nous sommes là, mis face à nous-mêmes, face à notre plus grande responsabilité aussi.

Une fois que nous savons que c'est en nous et seulement en nous que se trouve le mécanisme de la mort et de la souffrance, il ne nous reste plus qu'à nous poser cette question :

qu'est ce que je choisis de faire de cela ?

Et si nous sommes des gens véritablement sérieux et honnêtes, alors on ne peut pas faire autrement que regarder encore et encore s'il n'y a pas une façon d'être différente de celle à laquelle nous sommes habitués.

Alors ? Existe il une autre façon d'être qui ne soit pas à nouveau un piège de notre propre esprit, un nouveau concept auquel nous allons adhérer et qui ne sera en fait qu'une nouvelle boite mentale (peut-être une boite plus jolie ou plus large, mais une boite tout de même)?

La réponse est définitivement OUI, oui, O U I ! Il y a une autre façon d'être.

Mais celle-ci n'est pas à construire, elle est à découvrir - DE-COUVRIR.

Elle est déjà là. elle EST.

Il nous faut découvrir tout ce qui nous empêche de la vivre... voilà la véritable Connaissance de Soi, le Chemin vers Ici...